Ce Pear Collins à la poire fraîche en novembre 2025, un classique au citron et aux bulles qui intrigue les amateurs de gin

Froid dehors, ambiance douce dedans, un cocktail léger et fruité promet de twister l’apéro d’automne sans faire lourd. Novembre s’installe, les jours raccourcissent, les vitrines se couvrent de buée et les soirées s’éternisent au chaud. Sur la table basse, l’idée d’un verre pétillant gagne du terrain, surtout quand la saison met la poire à l’honneur.
Ce Pear Collins à la poire fraîche en novembre 2025, un classique au citron et aux bulles qui intrigue les amateurs de gin

Froid dehors, ambiance douce dedans, un cocktail léger et fruité promet de twister l’apéro d’automne sans faire lourd.

Novembre s’installe, les jours raccourcissent, les vitrines se couvrent de buée et les soirées s’éternisent au chaud. Sur la table basse, l’idée d’un verre pétillant gagne du terrain, surtout quand la saison met la poire à l’honneur. Le Pear Collins emprunte au patrimoine des bars classiques pour offrir une trêve rafraîchissante au cœur de l’automne.

Né dans l’ombre du Tom Collins du XIXe siècle, ce mélange revisité séduit les comptoirs parisiens lassés des mêmes recettes. La poire y bouscule le registre agrume, le citron garde la main sur l’équilibre, la bulle apporte la légèreté. On s’y attache vite.

Pear Collins en saison froide, le duo poire citron qui réveille novembre

La poésie du Pear Collins se joue sur un terrain simple: la poire d’automne, bien mûre, apporte rondeur et parfum. En novembre, Conférence, Comice et Williams offrent une belle chair juteuse, parfaite pour un jus maison. Le citron tranche juste ce qu’il faut, l’eau pétillante allège la bouche, et le verre garde un caractère vif mais pas agressif.

Pour l’apéritif, le résultat change agréablement des habitudes. On quitte le vin chaud et l’éternel spritz pour une gorgée claire, nette, presque gourmande. Et pourtant, on reste du côté de la fraîcheur.

Les ingrédients clés à avoir pour un résultat net et élégant

La réussite commence par le fruit. Une poire à maturité, choisie avec soin, donne un jus légèrement pulpeux, plus vivant qu’un équivalent en bouteille. Un jus bio peut dépanner, mais la texture du fruit pressé à la maison emporte souvent la décision. Côté spiritueux, un gin équilibré, au bouquet herbacé et parfois floral, suffit largement; pas besoin de flamber la carte bancaire. Et pour la bulle, l’eau pétillante préserve l’esprit Collins quand un tonic trop marqué tirerait la recette ailleurs.

  • 50 cl de poires fraîches bien mûres (environ 2 grosses poires)
  • 8 cl de gin
  • 4 cl de jus de citron jaune fraîchement pressé
  • 2 cuillères à café de sucre de canne liquide
  • 20 cl d'eau pétillante bien fraîche
  • Quelques glaçons
  • Rondelles de citron et tranches fines de poire pour la décoration

Ce format pour deux verres garde la promesse d’un apéritif léger. À noter: une pointe de sucre équilibre sans alourdir, surtout si la poire est très juteuse.

La méthode simple pas à pas pour réussir le cocktail à la maison

Commencez par laver et éplucher les poires, puis coupez-les en morceaux avant de les mixer finement pour obtenir un jus lisse. Filtrez si besoin afin d’ôter les fibres les plus épaisses, tout en conservant une texture fluide. Dans un grand shaker, versez le gin, le jus de poire, le citron et le sucre de canne, puis ajoutez des glaçons et secouez énergiquement.

Filtrez dans de grands verres déjà remplis de glace, puis complétez à l’eau pétillante. Remuez délicatement pour ne pas chasser la bulle. En surface, la robe reste claire, légèrement trouble si le jus est fait maison, et le nez s’ouvre sur un parfum de poire fraîche très agréable.

Pour la présentation, un highball transparent met le cocktail en valeur. Une fine lamelle de poire sur le bord, une rondelle de citron, parfois une pincée de poivre timut ou un brin de romarin pour une touche aromatique, suffisent à signer le verre sans le surcharger. Et si l’inspiration s’essouffle, quelques baies roses apportent une pointe de couleur sans écraser les saveurs.

Variantes sans alcool et accords à table qui font mouche

La version sans alcool se prépare en remplaçant le gin par un supplément de jus de poire ou par un peu plus d’eau pétillante. Le mocktail garde le même profil fruité, avec un côté désaltérant idéal pour un goûter tardif ou un dîner en famille. Pour creuser l’aromatique, un trait de jus de pomme ou quelques feuilles de verveine fraîche apportent une note végétale élégante.

À table, le Pear Collins tient la conversation avec des fromages à pâte mi-dure comme le Comté ou l’Ossau-Iraty, des charcuteries fines, ou des verrines de velouté de courge servies en amuse-bouche. La douceur de la poire adoucit la salinité, le citron réveille l’ensemble, la bulle fait passer le tout. On peut même l’adopter lors d’une soirée raclette, histoire d’alléger un peu.

Le petit détail qui change tout : râper un zeste de citron directement dans le shaker avant de secouer pour booster les arômes. Les amateurs de complexité ajoutent parfois une goutte d’amaretto ou glissent une branche de thym citron en déco, pour une note subtilement amande ou herbacée. Et en novembre, si la poire fraîche manque, un jus de poire surgelé rend souvent un service impeccable, parfois meme meilleur tant les saveurs restent nettes.

Quand le jour décline et que l’envie de cocooning monte, ce Pear Collins coche toutes les cases de la saison, sans jamais alourdir. Et qui sait, il pourrait détrôner le mojito au prochain apéro.