Ce témoignage venu du Daily Mail intrigue : elle se lave une fois par semaine et dit économiser plus de 100 euros en 2025

Mis à jour le 6 novembre 2025
Entre économie d’eau et peau sensible, une Britannique assume sa douche hebdomadaire. Son récit bouscule les idées reçues. En pleine période de factures scrutées à l’euro près, l’hygiène quotidienne revient souvent dans les conversations.

Entre économie d’eau et peau sensible, une Britannique assume sa douche hebdomadaire. Son récit bouscule les idées reçues.

En pleine période de factures scrutées à l’euro près, l’hygiène quotidienne revient souvent dans les conversations. En France, les clichés ont la vie dure. Sauf que les données récentes montrent une réalité plus nuancée, loin des caricatures qui circulent encore sur les réseaux.

Et une histoire venue du Royaume-Uni relance le sujet. Une nutritionniste, suivie dans la presse anglaise, explique comment elle a adapté ses habitudes. Son objectif: soulager sa peau et réduire ses coûts. Ca intrigue.

Les chiffres Ifop qui balaient les idées reçues sur l’hygiène des Français

Les Français ne sont pas ces mauvais élèves fantasmés sur leur hygiène. Un sondage de l’Ifop réalisé pour XloveCam et cité par La Dépêche indiquait que 73 % des Français prennent une douche chaque jour. Un repère utile pour lire le débat actuel sans caricature, à l’heure où chacun ajuste ses gestes au quotidien.

Dans ce contexte, le témoignage d’une professionnelle de santé britannique attire l’attention, parce qu’il croise deux préoccupations vécues ici aussi: la santé de la peau et la facture d'eau. On parle d’un choix personnel, assumé, et expliqué. Pas d’un modèle à suivre les yeux fermés.

La nutritionniste Nikola Howard détaille son choix: une douche par semaine, pour la peau

Le récit a été repris par le Daily Mail. Nikola Howard, nutritionniste originaire de Bexleyheath, y raconte une évolution progressive. Avant, elle se douchait trois fois par semaine. Puis elle a espacé, jusqu’à une seule douche hebdomadaire, avec une routine de toilette locale les autres jours. Elle insiste: la décision vient d’abord d’un motif médical.

Elle l’explique dans ses mots: "J'ai commencé à moins me doucher à cause de ma dermatite. Ma peau est si sensible qu’elle est devenue extrêmement squameuse et j’avais des pellicules corporelles." déclare Nikola Howard. Le geste a apaisé ses irritations. Elle parle de confort retrouvé, et d’un rapport plus doux à sa peau, sans détailler de protocole cosmétique.

Nikola Howard a remporté plusieurs prix pour ses travaux de nutritionniste. Elle accompagne des femmes qui souhaitent rééquilibrer leur alimentation. Son témoignage se veut factuel, pas prescriptif. Elle raconte ce qui marche pour elle, point. Et oui, il y a aussi un effet sur le porte-monnaie.

Ce rituel vêtements et lessive qui allège la facture: les détails qui surprennent

Au-delà de la douche, Nikola Howard a aussi revu sa gestion du linge. Sa machine ne tourne que deux fois par mois, ce qui contribue à ramener sa dépense annuelle d’eau à un peu plus de 100 euros, selon son estimation relayée par la presse britannique. Une somme modeste qui fait réagir, quand nombre de foyers français guettent l’arrivée des relevés en fin d’année.

Sa règle? Privilégier les vêtements qui supportent d’être reportés, et s’appuyer sur l’odorat pour décider d’un lavage. Là aussi, elle s’explique très clairement: "Je ne porterai jamais la même culotte deux jours de suite, mais je porte deux fois des chaussettes et des chemises, à moins qu'elles ne sentent mauvais." poursuit Nikola Howard. Puis elle précise: "Les jeans peuvent être portés jusqu'à cinq fois et je ne lave les soutiens-gorge que lorsque le test d'odeur le justifie."

Ce témoignage fait naturellement réagir en France, où l’on arbitre souvent entre confort, budget et habitudes. Avec l’automne bien installé et le chauffage qui redémarre, certains lecteurs reconnaîtront des gestes déjà adoptés, d’autres pas du tout. Chacun fait sa part selon ses contraintes.

  • Sa routine en bref: une douche par semaine, toilette locale les autres jours, machine à laver deux fois par mois, vêtements reportés quand c’est possible.

Sur l’aspect financier, elle met en avant un double effet. Moins d’eau consommée. Moins de produits aussi: gel douche, shampoing, lessive. Pour un foyer français, l’impact exact dépendra des tarifs locaux, du type d’équipement, du nombre de personnes. Mais l’idée d’optimiser la machine à laver et d’étirer certains portés n’a rien d’exotique.

Reste la question sociale, qu’elle ne contourne pas. Beaucoup n’osent pas verbaliser une fréquence de douche plus espacée, par crainte du jugement. Nikola Howard, elle, assume l’exposition médiatique. Son récit ouvre surtout une fenêtre sur un arbitrage intime: écouter sa peau quand elle réagit, limiter les irritants, rationaliser les lavages, sans négliger la propreté.

En 2025, l’équation est familière aux Français: préserver la santé, ménager le budget, et garder une vie sociale sereine. Un trio qui demande des ajustements concrets, du bon sens, parfois un peu de pédagogie à la maison. Chez elle, ce sont les jeans reportés, les soutiens-gorge lavés au nez, et la machine à laver moins sollicitée. Ailleurs, ce sera autre chose. Et pourtant, le débat reste le même: trouver un équilibre qui tienne au quotidien, sans dramatiser, ni banaliser.