Ce trio de yaourts dénoncé par le Dr Jimmy Mohamed en 2025 sur France 5 cache trop de sucre, voici ceux à éviter et les alternatives

Un médecin français met en garde contre trois desserts lactés du quotidien, jugés trop sucrés ou trop transformés. En France, le yaourt clôt souvent le repas. Près de huit personnes sur dix en mangent régulièrement, d’après le baromètre du Centre National Interprofessionnel de l’Économie Laitière.

Un médecin français met en garde contre trois desserts lactés du quotidien, jugés trop sucrés ou trop transformés.

En France, le yaourt clôt souvent le repas. Près de huit personnes sur dix en mangent régulièrement, d’après le baromètre du Centre National Interprofessionnel de l’Économie Laitière. Et le Programme national nutrition santé recommande deux produits laitiers par jour chez l’adulte. À l’approche de l’hiver 2025, ces habitudes rassurantes peuvent pourtant conduire à quelques pièges nutritionnels.

Le Dr Jimmy Mohamed, médecin et chroniqueur dans Le Mag de la Santé sur France 5, a passé en revue trois desserts courants qu’il dit "ne jamais consommer". Ils remplissent les chariots, rassurent par leur image, mais posent problème côté sucre et additifs. Ses explications s’adressent à tous ceux qui veulent garder des repères simples. La liste surprend.

Les yaourts à boire pointés pour un sucre comparable à un soda

Premier produit dans son viseur, les yaourts à boire. Ils jouent sur les promesses de calcium et une image pratique, surtout pour les déjeuners sur le pouce. Sauf que derrière l’emballage, le sucre grimpe vite. "Ne vous faites pas avoir par le marketing", a averti le Dr Jimmy Mohamed.

Le médecin rappelle un repère chiffré qui fait réfléchir. "Dans une bouteille, vous avez, pour 100 ml, autant de sucre que dans un cola : 10 g pour 100 ml", a-t-il souligné. Et il résume sans détour: "C’est du lait et du sucre". De quoi reconsidérer le réflexe du dessert buvable pour terminer un repas d’enfant… ou d’adulte.

Les mousses liégeoises et cette longue liste d’ingrédients qui interroge

Autre produit dans le collimateur, les mousses liégeoises. Le Dr Jimmy Mohamed a épluché leur composition et dit avoir compté "une vingtaine d’ingrédients". Sa réaction est immédiate: "Ce n’est pas acceptable". L’étiquette mentionne notamment des carraghénanes, des épaississants dont plusieurs travaux scientifiques suspectent un effet délétère sur la santé métabolique.

Le praticien évoque un possible risque de diabète de type 2 associé à ces additifs, et invite à s’en passer sans hésiter. En clair, un dessert à l’air léger mais un profil d’ingrédients qui pèse lourd. Et, pour un encas du soir, on peut clairement trouver mieux.

Crèmes-desserts chocolatées, un plaisir très sucré et ultra-transformé

Le troisième dessert épinglé ravira les gourmands… sur le moment seulement: les crèmes-desserts chocolatées. Souvent présentées comme de "petits plaisirs", elles renferment bien plus de sucre qu’on ne l’imagine. "Un pot contient une vingtaine de grammes de sucre, soit trois morceaux", a prévenu le Dr Jimmy Mohamed.

Leur composition, souvent longue d’une dizaine d’ingrédients, les range dans la catégorie des aliments ultra-traités. Le médecin tranche: "C’est trop sucré et c’est un produit ultra-transformé". Pour celles et ceux qui surveillent leur ligne en fin d’année, ce type de dessert complique la donne sans apporter grand-chose sur le plan nutritionnel.

Yaourt grec, skyr, petits-suisses, les options simples aussi pour les enfants

Bonne nouvelle, il ne s’agit pas de bannir tout le rayon. Le Dr Jimmy Mohamed pose un principe clair: "aller vers les produits les plus simples possibles". Concrètement, il cite les yaourts grecs nature, plus riches en protéines et naturellement pauvres en sucre, ainsi que le skyr, apprécié pour sa texture épaisse et son profil équilibré. Le seul bémol évoqué tient au prix, parfois un peu plus élevé que d’autres références.

Pour une alternative plus abordable, le médecin "recommande les petits-suisses", qu’il n’hésite pas à qualifier de "meilleurs yaourts". Leur recette reste minimaliste, avec peu de sucre et une bonne densité protéique, ce qui en fait une option ideal au goûter comme au dessert. Et pour ajouter une touche plaisir, il propose une astuce maison: "un peu de miel ou de confiture, et le tour est joué".

  • Yaourt grec nature riche en protéines et peu sucré, pratique après le sport ou le dîner.
  • Skyr à la texture épaisse, rassasiant, bon compromis pour varier sans sacrifier la qualité.
  • Petits-suisses au format individuel, simples et économiques pour le quotidien.

Et côté enfants, le message rejoint celui des adultes. Dans une précédente vidéo sur Instagram, le médecin a détaillé ce qu’il met sur la table pour sa famille. Sans surprise, les trois desserts qu’il déconseille ne figurent pas au menu. À la place, il opte pour des compotes, "un produit sucré, mais il n’y a que des fruits, juste faites attention à ce que ce soit marqué 'sans sucre ajouté'".

Reste la question des habitudes à la maison, surtout lors des fêtes et des goûters d’automne. Le repère simple tient en une phrase, sans moraliser: mieux vaut un produit court en ingrédients qu’un dessert fantaisie trop long à lire. Avec un yaourt nature, chacun garde la main sur le sucre ajouté, cuillère par cuillère. Et on évite, au passage, l’effet caché des desserts déguisés en produits laitiers sains.

Pour mémoire, les repères du PNNS n’encouragent pas à multiplier les desserts, mais à choisir des produits laitiers simples, intégrés dans une alimentation variée. Un yaourt nature au lait entier, un fruit, quelques oléagineux et la collation reste maîtrisée. Et si l’on tient à une note chocolatée, rien n’empêche de parsemer un yaourt grec de copeaux de chocolat noir plutôt que d’ouvrir un pot industriel trop sucré.

Ce rappel vaut aussi pour les courses de fin de semaine. On prend cinq secondes pour retourner l’emballage, on lit la ligne "sucres" et la liste d’ingrédients, et on compare. Le réflexe paraît basique, et pourtant il change tout sur la table. En période froide, quand l’envie de réconfort augmente, ce petit tri fait vraiment la différence.