Chauffage collectif 2025-2026 : voici la date autour du 15 octobre et les 19 °c qui décident la remise en route des radiateurs
La saison fraîche s’installe, les fenêtres se referment, mais une question brûle encore les lèvres dans les halls d’immeubles.
Chaque automne, le rituel revient: quand les radiateurs du chauffage collectif se rallument-ils vraiment dans les résidences en France? Entre météo capricieuse, consignes de sobriété et règles de copropriété, la réponse tient souvent à quelques jours… et à beaucoup de discussions. Cette année, les regards se tournent une nouvelle fois vers octobre.
Car s’il existe des repères qui rassurent, aucune date nationale ne tombe comme un couperet. Les syndics observent les thermomètres, les conseils syndicaux sondent les occupants, et chacun s’ajuste. Un décalage de quelques jours peut tout changer.
Chauffage collectif 2025-2026 : la date qui revient… et ce qui peut la faire glisser
Dans la majorité des immeubles, la mise en route se cale autour du 15 octobre. C’est le repère qui revient année après année, avec un principe simple: on allume quand l’intérieur ne tient plus le cap du confort. Comme le rappelle le document de référence, la décision se fonde sur le règlement de copropriété ou, à défaut, sur un vote en assemblée générale.
"À retenir pour 2025-2026 : le déclenchement se situe généralement autour du mercredi 15 octobre, avec ajustements possibles selon la météo et le vote des copropriétaires." (La rédaction Peaches)
Deux leviers font bouger ce calendrier. D’abord, une baisse durable des températures extérieures qui entraîne un intérieur sous 19 °C. Ensuite, la sobriété énergétique, qui conduit plusieurs résidences à retarder de quelques jours la relance pour réduire les heures de chauffe d’automne. Et puis tout dépend de l’immeuble: mal isolé ou très exposé, il démarre plus vite; récent et bien étanche, il peut attendre sans inconfort.
Vous vous demandez pourquoi l’immeuble d’en face a déjà de la chaleur? Les contrats d’exploitation, le coût du combustible et l’historique des pannes pèsent aussi dans la décision locale. La chaudière prête, l’équilibrage correct et un conseil syndical mobilisé changent la donne. La chaudière à redémarré peut d’ailleurs prendre un peu de temps.
19 °C, 18 °C, pas de date nationale : ce que dit le cadre pour 2025-2026
Le cadre réglementaire sert de boussole. Dans l’ancien, on vise une température maximale de 19 °C pour le chauffage collectif. Ce seuil reste la référence en période de tension énergétique et guide les réglages de départ chaudière comme l’équilibrage des colonnes. Dans les bâtiments livrés après le 1er juin 2001, les équipements doivent au minimum permettre d’atteindre 18 °C dans chaque pièce. Les occupants peuvent régler plus bas s’ils le souhaitent, mais l’installation doit tenir ce plancher.
"Seuils réglementaires usuels: 19 °C comme cible dans l’ancien, 18 °C minimum atteignable dans les immeubles récents." (La rédaction Peaches)
Point clé: aucune loi ne fixe une date d’allumage ou d’arrêt. La saison de chauffe s’ancre dans la vie de l’immeuble, pas dans un calendrier national. En cas de retard manifeste ou de panne, on saisit le syndic qui dépêche l’exploitant pour vérifier les réglages, la pression ou purger si besoin. Côté extinction, le repère tombe généralement autour du 15 avril 2026, avec une marge selon les régions: un peu plus tard au nord ou en altitude, plus tôt dans le sud.
Depuis les appels à la sobriété, beaucoup de copropriétés préfèrent une montée en régime progressive plutôt qu’un allumage brutal. Objectif: tenir les 19 °C sans surchauffer, tout en réduisant les heures de fonctionnement en automne et au printemps. Et si le doute persiste, certains conseils syndicaux adoptent des seuils météo objectifs, comme un allumage quand la moyenne extérieure passe sous 12 °C trois jours d’affilée et que des appartements témoins restent sous 19 °C.
Obtenir une mise en route anticipée et patienter sans gonfler la facture
Quand l’intérieur reste froid plusieurs jours, on peut demander une relance avant la date habituelle. La démarche suit un fil simple: les occupants documentent, le conseil syndical instruit, le chauffagiste règle. L’idée n’est pas de forcer la main, mais d’apporter des preuves et de proposer des solutions graduées, par exemple des plages horaires limitées matin et soir.
- Mesurez à heure fixe, matin et soir, pendant 48 heures, dans plusieurs pièces; joignez des photos datées du thermomètre et signalez les personnes sensibles.
- Adressez un courriel argumenté au conseil syndical et au syndic, avec vos relevés et la demande de relance.
- Proposez une montée douce et des plages de chauffe pour contenir les coûts; demandez une consultation rapide si aucune date n’est prévue au règlement.
Si la copropriété refuse, il n’existe pas de recours automatique pour imposer l’allumage anticipé. La discussion redevient collective et un vote peut trancher. Pour apaiser, certaines résidences nomment un référent énergie: il centralise les remontées, suit les interventions et partage les réglages effectués. Quand tout le monde voit les données de départ chaudière et les horaires, la confiance remonte.
En attendant, quelques réflexes évitent les surcoûts le jour J. Purgez les radiateurs avant la reprise pour chasser l’air et supprimer les zones froides. Dégagez les émetteurs: ni meuble collé ni rideaux lourds devant. Bouchez les entrées d’air parasites autour des coffres de volets ou des bas de porte. Et quand le chauffage tourne, stabilisez autour de 19 °C dans les pièces de vie, baissez la nuit et dans les chambres, aérez 5 à 10 minutes fenêtres grandes ouvertes puis refermez.
Pour décider sans crispation entre deux dates, une simulation simple aide souvent: comparer le coût d’un déclenchement au 10 octobre à celui d’un 1er novembre, en s’appuyant sur les degrés-jours des dernières années de l’immeuble. Chiffrer met fin aux débats à l’intuition. On peut aussi voter un cadre souple: période cible, marges d’ajustement selon la météo, et pouvoirs donnés au conseil syndical pour agir vite si l’intérieur reste sous 19 °C plusieurs jours d’affilée. Et oui, parfois il suffit d’un équilibrage hydraulique ou de robinets thermostatiques dans les étages surchauffés pour éviter d’allumer trop tôt.