Fini le béton ciré : les rénovations 2025 ne jurent plus que par ce sol minéral ultra-tendance et zéro prise de tête
On a tous vu passer ces salons parfaits en béton ciré, lisses, minimalistes, pile dans les tendances Instagram. Sur les photos, tout est impeccable. Dans la vraie vie, beaucoup découvrent un sol froid, qui marque au moindre choc et demande un entretien quasi professionnel. De quoi chercher autre chose pour sa prochaine rénovation.
Résultat, la question revient partout : existe-t-il une vraie alternative au béton ciré, assez fine pour la rénovation, jolie sur les photos et surtout simple à vivre en famille ? Les architectes d’intérieur ont déjà basculé vers un sol nouvelle génération, plus chaleureux et beaucoup moins compliqué à entretenir. Son secret séduit tout particulièrement en plein hiver.
Béton ciré : pourquoi il lasse en rénovation
Sur le papier, le béton ciré avait tout pour plaire : surface uniforme, couleur neutre, accord parfait avec n’importe quel style. Après quelques hivers, le constat est souvent moins rose. Le sol paraît presque glacial, la moindre tache de café ou rayure de chaise reste visible, et l’entretien impose produits dédiés, eau tiède mesurée et vigilance permanente.
Sur les chantiers, les mêmes critiques reviennent aussi : fissures avec le temps, reprises visibles, joints qui réapparaissent. Les pros se tournent donc vers des revêtements minéraux en couche fine, appliqués en continu sur carrelage existant. Ces systèmes couvrent les anciens joints en quelques millimètres, limitent la poussière et évitent la démolition, tout en gardant ce rendu contemporain que l’on recherche.
Micro-terrazzo, le sol nouvelle génération qui fait oublier le béton ciré
Dans cette famille, le micro-terrazzo s’impose comme le favori des rénovations 2025. Héritier du terrazzo italien, il mêle fragments de pierre ou de marbre dans une matrice ultra fine, idéale pour recouvrir un ancien carrelage sans relever les portes. La surface forme une mosaïque subtile, vivante, qui capte la lumière au lieu de l’absorber comme un sol uniforme.
Côté entretien, ce sol coche la case zéro prise de tête. Un seau d’eau tiède avec un savon doux suffit pour effacer chocolat chaud renversé, traces de pas ou miettes de goûter. Sa surface dense résiste aux déplacements de meubles comme aux jeux d’enfants, sans avoir besoin de multiplier les tapis pour masquer les marques.
Autres alternatives au béton ciré : chukum et sols continus
Et pour ceux qui veulent un matériau encore plus naturel, le chukum gagne du terrain. Cet enduit maya, vendu autour de 60 € le m² hors pose, est hydrofuge, fongicide et presque sans entretien. Un enduiseur prévient tout de même : "Le Chukum, c’est un enduit magnifique mais piégeux si on ne le maîtrise pas. L’idée, c’est que cette résine naturelle réagit à l’humidité ambiante : elle fait sa force en piscine ou salle de bain, mais si la pièce n’est pas ventilée correctement, l’enduit peut "suer" et marquer. J’ai eu un client qui avait fait poser du Chukum dans sa douche italienne par un artisan non formé : au bout de trois mois, des auréoles brunes apparaissaient, simplement parce que la VMC était sous-dimensionnée. On a dû tout reprendre et appliquer un nouveau mélange avec une résine mieux dosée et une ventilation adaptée. Ce que je fais systématiquement, c’est vérifier le taux de renouvellement d’air avant même de commander le matériau. Sans ça, l’enduit n’exprime pas sa vraie qualité, et croyez-moi, quand il est bien posé, le Chukum donne une profondeur de teinte et une étanchéité que vous ne retrouverez jamais avec un carrelage classique." Cet artisan est cité par Habitatpresto.
Avant de craquer pour l’un de ces revêtements continus, quelques réflexes évitent les déceptions et confirment que ce sol alternatif au béton ciré vous convient.
- Faire diagnostiquer le support et l’humidité avant toute pose continue.
- Vérifier la compatibilité avec chauffage au sol et pièces humides.
- Demander échantillons, fiche COV et choisir un applicateur formé.