Voici 3 gestes d’hiver validés en novembre 2025 pour un air intérieur plus sain à la maison, ce détail que l’on sous-estime encore

Mis à jour le 16 novembre 2025
Fenêtres closes, bougies allumées… et si l’air du salon cachait une surprise peu reluisante cet hiver ? Entre les premiers coups de froid et les journées qui raccourcissent, on passe davantage de temps chez soi.

Fenêtres closes, bougies allumées… et si l’air du salon cachait une surprise peu reluisante cet hiver ?

Entre les premiers coups de froid et les journées qui raccourcissent, on passe davantage de temps chez soi. Logique: on cherche la chaleur, le confort, les soirées cosy. Sauf que le cocon peut piéger des polluants invisibles. Odeurs tenaces, poussières fines, résidus de produits, humidité… la qualité de l’air intérieur peut chuter sans qu’on s’en rende compte.

Bonne nouvelle, quelques gestes simples suffisent à inverser la tendance, même en plein mois de novembre. Ils ne demandent ni matériel coûteux ni marathon ménager, juste un peu de méthode. Et un détail que beaucoup oublient encore.

Aérer 10 minutes en hiver change tout dans un logement chauffé

Quand le thermomètre dégringole, on ferme tout. Et pourtant… l’air à la maison peut se révéler jusqu’à huit fois plus pollué que dehors en ville. Ouvrir en grand plusieurs fenêtres pendant dix minutes, chaque jour, favorise un courant d’air qui chasse les poussières en suspension, les émanations de produits et l’excès d’humidité. On à tendance à penser que le froid ferait chuter la température intérieure, mais sur ce laps de temps, les murs ne refroidissent pas.

Le bon timing se situe le matin, juste après le réveil, quand la pièce n’a pas encore accumulé les activités de la journée. On coupe les radiateurs avant d’ouvrir, puis on attend quelques minutes après avoir refermé pour les rallumer. Ce réflexe marche aussi après le ménage, la douche ou la cuisson d’un plat qui fume. Simple, rapide, efficace.

Produits ménagers naturels maison, ce trio simple qui nettoie sans polluer

Dans la cuisine ou la salle de bains, les nettoyants classiques utilisent des ingrédients qui libèrent des composés volatils irritants. Pas idéal quand la maison reste fermée. On privilégie des produits ménagers naturels qui font le job sans alourdir l’air. Le trio de base se trouve partout et coûte peu: bicarbonate de soude, vinaigre blanc et savon noir. Avec eux, on prépare un multi-usages en quelques minutes.

  • 500 ml d’eau tiède
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre blanc
  • 1 cuillère à soupe de savon noir liquide
  • 5 gouttes d’huile essentielle de citron (optionnel)

On verse dans un vaporisateur, on secoue, et c’est prêt pour les surfaces. Pour la vaisselle, un vrai savon de Marseille suffit largement. À la clé, une maison propre, des dépenses maîtrisées et l’esprit tranquille. Et si l’on aime une senteur discrète, on reste léger sur l’huile essentielle pour éviter de saturer l’air.

Plantes dépolluantes à poser près des fenêtres, le top 5 facile à vivre

Verdir le salon ne se limite pas à la déco. Certaines plantes dépolluantes absorbent des substances indésirables et aident à retrouver un souffle plus léger. Côté sélection, on mise sur des valeurs sûres, robustes et simples à entretenir: spathiphyllum (fleur de lune), chlorophytum (plante araignée), ficus robusta, pothos et areca. Ces espèces sont régulièrement citées pour leur action face au formaldéhyde, au benzène ou au xylène.

Où les placer chez soi pour en profiter vraiment? Proche d’une fenêtre, dans le salon, près d’un bureau ou dans une chambre lumineuse. On évite les radiateurs et les courants d’air froid, qui stressent les feuilles. Un arrosage régulier sans excès, un dépoussiérage doux du feuillage, et elles font leur part discrètement, jour après jour.

Bougies, textiles, purificateur… ces petits choix qui assainissent l’air sans effort

Certains objets réchauffent l’ambiance, mais pas l’air. Bougies parfumées, désodorisants et encens synthétiques peuvent relâcher des composés irritants, surtout quand on les allume souvent. On les garde pour les moments ponctuels ou on choisit des alternatives vraiment naturelles. Côté textiles, on agit à la source: laver plus souvent, aérer les coussins et changer les filtres d’aspirateur limite les particules qui s’accumulent.

Un purificateur d’air bien dimensionné peut aider, tout comme un humidificateur dans une pièce trop sèche. Pour la déco, on préfère les matériaux bruts et on reporte les peintures peu adaptées à la saison froide. L’objectif de ces gestes : respirer mieux sans gaspiller d’énergie. Petit à petit, l’air s’allège et le confort revient, sans bouleverser le quotidien.