Voici ces meubles IKEA qui valent une petite fortune en 2025, des modèles de 1972 à 1985 affolent les reventes

Sur le marché de la déco, des pièces IKEA d’hier prennent une valeur inattendue. Certaines sont déjà très recherchées. Longtemps cantonnés au rang de meubles pratiques, les meubles IKEA s’offrent un retour remarqué.

Sur le marché de la déco, des pièces IKEA d’hier prennent une valeur inattendue. Certaines sont déjà très recherchées.

Longtemps cantonnés au rang de meubles pratiques, les meubles IKEA s’offrent un retour remarqué. Le marché du vintage, très dynamique en France fin 2025, redonne du lustre à des modèles sortis entre les années 60 et 2000. Selon AD Magazine, certaines références rares se vendent aujourd’hui bien au-delà de leur tarif d’origine, preuve que le design du géant suédois a marqué plus qu’on ne le pensait.

L’engouement tient autant au style qu’à l’histoire de ces pièces, souvent produites sur des périodes courtes. On voit réapparaître des assises aux lignes seventies, du chrome typé nineties, et des lampes au look pop. La marque elle-même embrasse cette vague avec sa collection Nytillverkad, qui réédite des icônes maison. Et cela relance la chasse au trésor. Oui, vraiment.

Les modèles IKEA vintage qui affolent les reventes

Ce sont d’abord des assises starisées par les fans de design. Le fauteuil Impala, dessiné en 1972, s’arrache à des prix qui surprennent même les habitués. Sur certains sites spécialisés, il atteint près de 5 772 euros. Dans son sillage, la chaise lounge Sky des années 1980 séduit pour son minimalisme et son cuir patiné. L’esthétique métallique séduit aussi: le lit Kromvik, tout en tubes chromés, fait partie des pièces que collectionnent les amateurs. Et la note pop n’est pas en reste avec la lampe Skojig, nuage ludique devenu totem déco chez les nostalgiques.

  • Fauteuil Impala (1972) - près de 5 772 euros sur certains sites spécialisés
  • Chaise lounge Sky (années 1980) - design minimaliste recherché
  • Lit Kromvik - structure chromée très identifiable
  • Lampe Skojig - silhouette en forme de nuage devenue iconique
  • Étagère Guide (1985) - passée de 65 € à environ 1 300 €

Pour beaucoup de foyers, ces modèles évoquent une époque. Vingt ans plus tard pour certains meubles des années 2000, cette madeleine de Proust se transforme en vraie valeur marchande. Et on le voit encore davantage quand une pièce a été produite en petite série ou rarement conservée en bon état.

Le revirement inattendu d’Ingvar Kamprad sur le canapé Impala

Histoire savoureuse rapportée par AD Magazine: le canapé Impala n’avait pas vraiment la cote à sa sortie. Ingvar Kamprad, fondateur d’IKEA, avait même fustigé le modèle. Il l’avait jugé "trop difficile", a reconnu Ingvar Kamprad. Il pensait qu’il ne se vendrait pas. On connaît la suite: devenu pièce culte, l’Impala tient aujourd’hui le haut de l’affiche sur les pages de revente.

Autre cas évoqué, la chaise lounge Kröken. Jugée trop lourde à transporter, elle a quitté le catalogue avant d’être relancée sous un autre nom. Cette trajectoire en zigzag nourrit sa désirabilité actuelle. Et pourtant… à l’époque, ces modèles faisaient l’objet d’un vrai doute commercial.

Ce détail qui change tout sur la valeur de revente en France

Le nerf de la guerre : l’état et la rareté. Les deux critères se croisent et font grimper, ou non, la cote d’une pièce. L’exemple le plus parlant reste l’étagère Guide de 1985, affichée à l’époque à 65 €, et vue aujourd’hui autour de 1 300 €. Quand le modèle est complet, propre, et fidèle à sa configuration d’origine, la demande répond immédiatement.

Ce phénomène s’observe aussi sur des objets plus ludiques. Une lampe Skojig bien conservée, sans jaunissement ni manque, attire l’œil des collectionneurs. Le chrome du Kromvik fait la différence s’il brille encore et si la structure ne présente pas de jeu. Pour les assises, les coussins d’époque, même patinés, apportent cette authenticité que recherchent les acheteurs français.

Où et comment repérer ces pépites IKEA sans se tromper

Première étape, regarder chez soi. Un grenier, une cave, un garage… On oublie parfois ce qu’on possède encore, démonté dans un carton. Avant de s’en séparer, mieux vaut identifier le nom du modèle et sa date de lancement. Une recherche rapide avec ces deux éléments suffit souvent à prendre la mesure de la demande. Et si le doute persiste, on peut comparer les photos d’époque avec celles de la pièce à la maison, pièce par pièce.

Autre réflexe, estimer l’état avec honnêteté. Rayures visibles, vis manquantes, housses tachées… chaque détail influe sur l’étiquette finale. Une pièce propre et complète attire davantage, même avec une patine normale. À noter enfin que les modèles cités ici se sont déjà distingués par leur dynamique: IKEA vintage continue de fédérer un public large, entre passionnés de design et amateurs de déco. Ca peut etre le bon moment pour jeter un œil à son mobilier d’antan.