Voici la soupe de brocoli à la crème et cheddar, 800 g de brocoli et 100 g de fromage pour un velouté qui réchauffe l’automne
La météo bascule, les envies de cuillère aussi: ce velouté vert, crémeux et malin met tout le monde d’accord à table.
En 2025, quand les soirées se refroidissent et que les marchés français regorgent de brassées de brocoli bien verts, on a envie de recettes simples qui consolent. La soupe revient sur le devant de la scène, avec un duo gagnant qui coche toutes les cases: légume de saison, texture soyeuse, parfum fromager. Résultat, une assiette qui parle autant aux enfants qu’aux grands, sans prise de tête.
L’idée n’est pas nouvelle, mais elle s’impose plus que jamais: transformer le brocoli en un velouté onctueux, relevé juste ce qu’il faut par la crème et le cheddar. Le tout se prépare en une poignée de gestes précis, et la couleur émeraude met instantanément de bonne humeur. Et là, on se ressert.
Ce velouté brocoli-cheddar qui change tout: ingrédients clés et gestes simples à retenir
Oubliez les souvenirs mitigés: la soupe de brocoli version onctueuse mise sur l’équilibre entre végétal, laitier et fromage. Pour partir du bon pied, gardez cette base à portée de main.
- 800 g de brocolis
- 1 oignon jaune
- 1 grosse pomme de terre (environ 200 g)
- 1 litre de bouillon de légumes
- 20 cl de crème liquide
- 100 g de cheddar fraîchement râpé
- 1 noisette de beurre
- Sel, poivre
La méthode, ultra accessible, se joue en trois temps. D’abord, faites suer l’oignon au beurre, puis cuisez le brocoli et la pomme de terre dans le bouillon jusqu’à tendreté. Comptez 10 à 12 minutes pour des fleurettes bien cuites et sans excès d’eau. Ensuite, mixez finement avec la crème pour obtenir un velouté lisse. Enfin, hors du feu, ajoutez le cheddar râpé et mixez à nouveau: ce détail préserve sa douceur et donne une texture liée, sans filaments.
Pour une couleur vert intense qui accroche l’œil, cuisez à découvert et plongez les légumes un instant dans de l’eau très froide avant mixage. Saler avec justesse, poivrer au moulin, puis servir bien chaud. Et si vous aimez la touche bistro, versez dans de petites cocottes, ajoutez un voile de cheddar restant, quelques pluches de persil plat ou un filet d’huile de noisette. Trois fleurettes réservées en décor suffisent à faire saliver.
Les variantes futées qui donnent du relief: chèvre, amandes, lait de coco et citron vert
Envie de changer de registre sans tout réapprendre? Deux pistes, validées en cuisine, transforment ce classique sans le dénaturer.
Version rustique: remplacez le cheddar par du fromage de chèvre frais. Son caractère apporte une profondeur lactée différente, avec cette pointe caprine qui séduit les amateurs de goûts marqués. Parsemez au service des amandes effilées dorées à la poêle: le croquant noisetté réveille la douceur du brocoli mixé. Le contraste de textures fait mouche.
Version exotique: troquez la crème pour du lait de coco, puis ajoutez en fin de mixage un zeste de citron vert et une pointe de gingembre frais. La soupe gagne en fraîcheur, garde sa rondeur, et prend une direction Asie qui dépaysent juste ce qu’il faut un soir d’automne. On reste sur la même méthode, seul le profil aromatique change.
Ces variantes gardent l’esprit d’origine: une base végétale généreuse, un liant soyeux, un ajout qui signe le bol. Vous pouvez alterner selon l’humeur, le contenu du frigo ou le public attendu. Vous aller adorer l’effet waouh à table.
Couleur, texture, service: les gestes malins pour une soupe brillante et facile à conserver
Le succès tient à peu de choses. Pour une texture homogène, utilisez un mixeur plongeant puissant ou un blender solide, et mixez suffisamment pour obtenir une surface lisse et brillante. Ajoutez le fromage hors du feu, remuez, goûtez, rectifiez. Ce geste évite les fils et promet une bouche crémeuse, enveloppante.
Côté cuisson, ne surcuisez jamais le brocoli: passé un certain cap, la chlorophylle vire et la soupe grise perd en charme. La fenêtre 10 à 12 minutes dans un bouillon frémissant reste la meilleure alliée. Un court passage à l’eau très froide fixe la teinte. C’est simple, mais ça change tout.
Le service fait aussi sa part. Une louche dans une soupière, un tour de poivre, quelques gouttes d’huile de noisette, et l’assiette gagne en relief visuel. Pour les bouches gourmandes, prévoyez des à-côtés: croûtons dorés au beurre, lardons grillés croustillants, ou noisettes torréfiées. Le croquant répond à l’onctuosité, et le bol prend de l’ampleur.
Question organisation, la soupe se garde jusqu’à trois jours au réfrigérateur, dans un récipient hermétique, tout en conservant sa fraîcheur et son goût délicat. Réchauffez à feu doux, avec une larme d’eau ou un peu de crème si besoin: la texture revient sans effort. Lorsqu’il en reste, transformez la base en gratin express avec un supplément de fromage, ou servez-la froide en verrines apéritives. Autant d’options qui prolongent le plaisir sans repartir de zéro.
Au fil des soirs, changez de fromage, jouez les herbes à la dernière minute, osez une épice. Le brocoli se prête à ces écarts bien dosés, et le bol de soupe reste ce compagnon réconfortant que l’on attend quand l’automne s’installe.