MaPrimeRénov' : voici l’astuce qui peut diviser par deux votre facture de chauffage

Avant que le froid ne s’installe, une astuce discrète et quelques réglages simples peuvent alléger la facture. Les chiffres parlent d’eux‑mêmes.

Chaque hiver en France, la reprise des radiateurs fait grimper la facture d’énergie. En 2025, le prix de l’énergie atteint encore des sommets, et de nombreux foyers cherchent des solutions rapides pour préserver leur confort. Bonne nouvelle, il existe des gestes concrets, des réglages efficaces et des équipements éprouvés pour réduire l’addition, sans vivre dans le froid.

Derrière les grandes résolutions, ce sont souvent les détails qui font la différence. Un degré de moins, une porte mieux calfeutrée, une isolation optimisée, et la dépense chute déjà. Certains équipements vont plus loin et permettent de diviser la note. La clé tient en quelques gestes précis.

Ce réglage de température qui change tout sur la facture de chauffage

Premier réflexe gagnant: baisser légèrement la consigne. En réduisant la température des radiateurs d’un seul degré, on réalise jusqu’à 7 % d’économies sur l’année. Ça ne se voit presque pas sur le confort, mais l’impact sur la facture est net. Pour viser juste, installez un thermostat d’ambiance, idéal pour gérer au mieux les degrés, parfois même à distance.

Autre erreur coûteuse: couper complètement le chauffage quand on s’absente. Au redémarrage, l’installation surconsomme pour rattraper la température souhaitée. Mieux vaut abaisser de quelques degrés et laisser le système travailler régulièrement. Et parce qu’un air sain se chauffe mieux, on aère chaque jour quelques minutes.

Dernier point souvent négligé: empêcher l’air froid d’entrer. Vérifiez les ouvertures, colmatez les interstices, posez un boudin de porte pour freiner les courants d’air. Le but est simple: garder les calories à l’intérieur, là où elles servent vraiment.

Pompe à chaleur, panneaux solaires, chaudières: les chiffres concrets à retenir

Certains équipements demandent un investissement au départ, mais ils s’amortissent grâce aux gains. La pompe à chaleur air-eau permet de consommer jusqu’à trois fois moins qu’un chauffage traditionnel. Comptez entre 10 000 et 15 000 € pour l’achat, puis une facture ramenée à environ 2 100 ou 4 000 € après aides. Oui, les coups de pouce publics allègent massivement la note.

Côté production d’électricité, les panneaux solaires peuvent offrir jusqu’à 40 % d’économies. L’investissement existe, mais il se rentabilise avec les années. La chaudière à bois, alimentée par un combustible plus abordable, peut, elle, diviser la facture par deux. Et l’installation peut être soutenue, au moins en partie, par MaPrimeRénov’.

Si vous restez au gaz, le remplacement par une chaudière à gaz à condensation pèse aussi dans la balance: jusqu’à 30 % d’économies, avec une installation qui revient à environ 1 300 ou 1 500 € après déduction des aides de l’État. Moins bruyante, plus économe, et mieux adaptée à une gestion fine des températures. Et ce n’est pas tout: ces solutions se combinent avec de bons réflexes au quotidien.

• Chiffres clés à garder en tête: 1 °C en moins = 7 % d’économies • panneaux solaires = jusqu’à 40 % • chaudière à bois = facture divisée par deux • chaudière gaz à condensation = jusqu’à 30 % • pompe à chaleur air‑eau = jusqu’à 3 fois moins de consommation • coûts après aides: PAC ≈ 2 100 à 4 000 €, gaz condensation ≈ 1 300 à 1 500 €

Isolation du sol, des murs et des combles: ce détail méconnu qui évite les excès de chauffage

On l’oublie souvent, mais la chaleur s’échappe par plusieurs points du logement. Le sol, d’abord: l’isolation entre pièces non chauffées et pièces à vivre permet environ 10 % d’économies. Ensuite, les murs: optez pour une isolation par l’extérieur pour ne pas rogner la surface intérieure. Dans ce cas, la consommation diminue d’environ 25 %.

Les combles perdus représentent un gisement de gains trop peu exploité. En soufflant de la laine de verre sur le plancher, on peut réaliser jusqu’à 30 % d’économies. Ce chantier est souvent rapide et offre un effet quasi immédiat sur le confort comme sur la facture.

Vous visez un chantier plus vert? Le chanvre, le liège ou le bois constituent des isolants écologiques intéressants pour une maison plus respectueuse de l’environnement. À isoler par l’extérieur pour gagner un peu de place, on a tout intérêt à le faire rapidement. Sauf que l’investissement peut s’avéré dissuasif quand on ne chiffre pas les gains à venir.

En attendant les travaux, reprenez la main sur les entrées d’air, calfeutrez portes et fenêtres, et ajustez la régulation pièce par pièce. Ce trio gestes + équipements + isolation forme un plan d’action clair pour passer l’hiver 2025 au chaud, sans faire flamber la facture.