Voici le légume d’hiver qui ravive l’éclat du teint en novembre 2025, riche en bêta-carotène et plus proche de vous qu’on ne le pense

Un aliment banal et bon marché redonne de la lumière au visage quand la grisaille s’installe. Pas le citron.

L’hiver pointe, la lumière baisse et les visages se fatiguent. Sur les quais, dans le métro ou au bureau, certaines peaux gardent pourtant ce fini lumineux que l’on associe aux vacances. Et si cette impression tenait, en partie, à ce qui se trouve déjà dans la cuisine plutôt qu’au fond d’une trousse de maquillage?

Dans l’assiette, un légume classique de nos marchés reprend la lumière: la carotte. Accessible, disponible tout l’hiver, déclinée en variétés orange, jaune ou violette, elle coche les cases du bon sens alimentaire à la française. Et elle s’invite en renfort quand le teint vire au terne. Curieux, non?

Ce légume oublié qui ravive l’éclat du teint en novembre 2025

On l’a longtemps reléguée aux soupes de grand-mère ou à la salade râpée du midi. Pourtant, la carotte revient sur le devant de la scène beauté grâce à son effet sur l’éclat du teint. Facile à cultiver ici, économique, elle s’intègre sans effort aux menus de saison, des paniers AMAP aux étals des supermarchés. La bonne nouvelle : la carotte fait le job sans maquillage.

Elle séduit aussi par sa polyvalence. Crue, elle croque et garde ses vitamines. Cuite, elle devient douce et colorée. En jus, elle se boit à la place d’un soda du goûter et aide à tenir le cap quand l’envie de sucre se fait sentir. Et oui, c’est un coup de pouce qui se voit sur la peau.

Bêta-carotène et vitamine A, le mécanisme simple qui change la peau

Le secret se niche dans un pigment: le bêta-carotène, précurseur de la vitamine A. Il se stocke dans les couches superficielles de la peau et donne, à force d’en consommer, ce reflet doré discret que l’on remarque même en plein mois de novembre. Ce n’est pas un mythe, mais un phénomène progressif qui se construit au fil des repas.

Ce pigment agit comme un filtre naturel, sans effet artificiel. Le résultat n’imite pas un autobronzant; il apporte une légère tonalité miel qui uniformise le teint. Autre atout, et pas des moindres: la carotte apporte aussi des antioxydants utiles en hiver, quand pollution, chauffage et manque de soleil accélèrent le stress oxydatif, connu pour ternir la peau.

En cuisine, le bêta-carotène est liposoluble. L’associer à une petite quantité de matières grasses de qualité aide l’organisme à mieux l’absorber. Un trait d’huile d’olive, de colza ou quelques noix suffisent pour augmenter l’impact dans l’assiette… et sur le visage.

Qui peut en profiter et combien en manger sans risque

Tout le monde peut y gagner, du citadin exposé à la pollution à la peau fatiguée par les nuits courtes. Les fumeurs, souvent confrontés à un teint qui s’essouffle, y trouvent un soutien accessible. Les sportifs apprécient aussi cet apport simple, tout comme les enfants qui acceptent plus volontiers la carotte grâce à sa douceur, crue ou cuite. On y revient parce que cela marche, tout simplement.

Côté rythme, l’objectif n’est pas d’en faire trop. La régularité prime sur la quantité: selon la logique rappelée par les nutritionnistes, deux à trois portions par semaine suffisent pour un effet bonne mine, sans excès. L’embellissement reste progressif et s’entretient tant que la carotte garde sa place dans les menus. Il faut pas en abuser, mais la mesure paie.

Et l’excès, justement? Manger énormément de carotte peut déposer assez de pigment pour colorer légèrement la peau en orangé. On parle de caroténémie. Rien de grave d’après les spécialistes, mais l’esthétique ne plaira pas à tout le monde. Il faut des quantités très élevées pour y arriver, bien au-delà d’un simple bol de soupe ou d’une salade râpée.

Des idées express pour l’assiette et un teint plus lumineux

A la maison, tirer parti du bêta-carotène demande surtout de varier les formats et d’ajouter un corps gras de qualité pour optimiser l’absorption. Salade du midi, velouté du soir, jus au petit-déjeuner… tout fonctionne. Voici des idées rapides inspirées des classiques de saison.

• Carottes râpées, environ 200 g, avec 1 cuillère à soupe d’huile de colza, quelques graines de sésame et un filet de citron
• Grand verre de 250 ml de jus de carottes fraîchement pressées, avec un soupçon de gingembre et 1 cuillère à café d’huile de noix
• Velouté de carottes avec 500 g de carottes, 1 pomme de terre, 1 oignon, 750 ml de bouillon, 2 cuillères à soupe de crème, sel et poivre
• Carottes glacées au miel avec 400 g de bâtonnets, 10 g de beurre, 1 cuillère à soupe de miel, thym ou cumin

Autre piste maline: marier la carotte à d’autres sources d’antioxydants comme la patate douce, les épinards, le persil ou la courge. Ajouter des gras insaturés, type avocat, huiles vierges ou amandes, renforce l’assimilation. Et n’oublions pas l’essentiel côté peau: boire suffisamment, éviter les lavages trop agressifs et protéger l’épiderme du froid à la sortie du métro, histoire de garder cet effet bonne mine plus longtemps.