Voici l’endroit de la maison en 2025 où vos pommes de terre restent fraîches 6 mois, selon Tesco
Mis à jour le 19 novembre 2025Une méthode toute simple promet de retarder la germination. L’astuce circule chez un grand distributeur britannique.
À l’heure où l’on cuisine plus de plats réconfortants, nombre de foyers en France stockent des pommes de terre pour tenir l’hiver. Et là, surprise, ces petits germes qui pointent au bout des tubercules font souvent hésiter. Bonne nouvelle, une pomme de terre ferme, sans zones molles ni teintes verdâtres, reste consommable après retrait soigneux des excroissances.
Un distributeur britannique affirme même avoir identifié un geste de conservation très efficace. Son principe s’additionne à quelques règles simples relayées dans la presse anglaise et faciles à appliquer chez nous. Le tout suscite une question très concrète.
Le geste simple qui freine les germes pendant 6 mois
La grande surface Tesco met en avant une idée toute bête: laisser respirer le tubercule. Selon l’enseigne, faire passer les pommes de terre d’un sac plastique serré à un sac en papier ou à un filet éviterait l’humidité stagnante, propice aux germinations et aux pourritures. L’enseigne parle même de tubercules conservés jusqu’à six mois, "aussi croquantes que le jour de leur achat", selon Tesco. Rien de miraculeux ici, mais un rappel utile sur la circulation de l’air et l’évacuation de la vapeur d’eau.
Tesco explique : "Quelques semaines après l’achat, les pommes de terre commencent à germer, se ratatiner, rétrécir et ramollir, surtout si elles sont conservées dans de mauvaises conditions. Suivez nos instructions simples, et elles se conserveront plus longtemps." En clair, on limite l’étouffement et on maintient une enveloppe sèche. Cette logique colle à nos cuisines, où l’on a tendance à remettre le filet fermé au fond d’un placard chaud.
Sac en papier ou filet, pas de plastique pour la cuisine
L’emballage change tout. Un sac hermétique piège la condensation et accélère la dégradation. Un contenant respirant évacue l’humidité et régule mieux les écarts de température. On peut par exemple transvaser l’achat dans un sac kraft à poignées ou un filet à légumes réutilisable, puis le poser dans un endroit stable, à l’abri de la lumière directe.
Avant cuisson, un contrôle simple permet d’éviter les mauvaises surprises. Si la chair reste ferme, c’est bon signe; si elle s’affaisse ou verdit franchement, on s’abstient. Et bien sur, on élimine tout ce qui a verdi et les excroissances, car ces parties sont toxiques et altèrent la saveur.
- Retirer les germes et les zones verdâtres avec un couteau propre.
- Vérifier la fermeté et l’absence de taches molles avant de cuisiner.
- Éplucher généreusement si la peau a verdi; si elle est trop molle, on les a acheté trop tôt pour les garder.
Oignons à part, gaz libérés: ce détail qui accélère la germination
Autre point clef mis en avant par la presse britannique The Express: l’éloignement des autres légumes, surtout les oignons. Ces derniers libèrent des gaz, dont l’éthylène, qui accélèrent la germination et la maturation. L’éthylène agit comme une hormone végétale, sorte de signal de vieillissement qui pousse le tubercule à se réveiller… et à germer plus vite.
Dans une cuisine française, mieux vaut donc séparer paniers et corbeilles. On range les oignons avec l’ail, mais on offre un espace dédié aux pommes de terre. Ce simple éloignement temporise souvent l’apparition de petites pousses et évite d’en perdre au fond d’un cabas.
Frais et sombre sous 10 °C, mais jamais au réfrigérateur
Les conseils convergent sur le couple température-lumière. Un endroit frais et sombre ralentit le vieillissement. La zone visée reste inférieure à 10 °C, hors soleil et loin des sources de chaleur. L’idée est de stabiliser le tubercule sans le réveiller.
Dernier point souvent méconnu en France: éviter le réfrigérateur. Le froid transforme l’amidon en sucres, ce qui change la texture et le goût, avec un rendu plus sucré et parfois aqueux. Surtout, à la cuisson (friture ou rôtie), cette transformation favorise la formation d’acrylamide, un composé indésirable qui apparaît à haute température.
Pour rester tranquille tout l’hiver, on vise donc un placard bas, un cellier ou un coin ombragé, avec circulation d’air et sans humidité excessive. On ne lave pas les tubercules avant stockage, on les surveille une fois par semaine, et on cuisine d’abord ceux qui montrent des signes de départ en germination. Et pourtant, il suffit parfois de changer d’emballage pour gagner plusieurs semaines sur l’horloge des tubercules.