Courses de novembre 2025, ce 6-1 adopté par des milliers de foyers promet un ticket allégé et des économies en caisse
Mis à jour le 18 novembre 2025Les prix montent, l’hiver approche. Une règle simple s’invite sur la liste et promet de calmer la note.
En France, la rentrée a laissé des budgets serrés et des habitudes bousculées. Les ménages voient leur panier s’alourdir alors que l’inflation alimentaire, mesurée par l’Insee à environ 11 % en 2023, a cassé des repères bien installés. Dans ce contexte, une routine venue de la cuisine du quotidien refait surface et séduit par sa clarté: la méthode 6-1.
Son intérêt immédiat : cadrer la liste sans serrer la ceinture. En novembre, quand les poireaux, choux et courges dominent les étals, cette règle aide à acheter utile, à cuisiner vite et à dépenser moins. Et si on parlait de concret, tout de suite.
Méthode 6-1, ce cadre qui calme les achats impulsifs
Le mode d’emploi tient en une seule ligne. Chaque semaine, on choisit 6 légumes, 5 fruits, 4 sources de protéines, 3 féculents, 2 condiments et 1 plaisir. Cette structure fixe une limite claire et coupe court aux ajouts non prévus qui font grimper la note au fil des rayons. Elle s’adapte aux promotions locales et au calendrier des récoltes, ce qui change tout en novembre.
Concrètement, ça guide la main vers les produits bruts qui nourrissent bien. Carottes, poireaux, choux, betteraves ou oignons cochent la case frais, bon marché, faciles à cuisiner. Côté fruits, pommes, poires, clémentines et kiwis tiennent la distance dans le frigo. Pour les protéines, le trio œufs-légumineuses-poulet ou tofu limite la dépense tout en rassasiant. Le résultat reste varié, pratique et lisible même pour une grande famille.
Pourquoi le ticket baisse vraiment selon Insee et Ademe
La 6-1 agit à deux niveaux: elle freine l’impulsif et elle réduit le gaspillage alimentaire. L’Ademe estime à 30 kg par personne et par an les denrées jetées en France. Quand la liste se raccourcit et que les mêmes ingrédients reviennent dans plusieurs recettes, on cuisine tout, on jette moins. Et ça changes tout.
Autre effet immédiat, la place redonnée aux produits bruts. Les plats prêts à réchauffer coûtent souvent davantage à la portion, rassasient moins et encombrent le placard. En cuisine, une soupe de courge, un curry de pois chiches ou une poêlée de riz aux œufs recyclent facilement les restes. L’Ademe chiffre qu’une meilleure gestion peut alléger la facture annuelle de 300 à 400 euros, une somme qui pèse quand on fait les courses chaque semaine.
Et si l’on raisonne en budget, l’écart se voit vite. Pour un foyer qui dépense 120 € par semaine, une baisse de 15 % représente environ 936 € économisés sur l’année. En visant 30 %, on approche les 1 872 €. On reste sur du réaliste, atteignable avec une liste cadrée et un frigo organisé.
Un panier type de novembre pour une famille, sans rien gâcher
Avec la 6-1, l’idée n’est pas de se priver mais de choisir malin. Six légumes robustes en saison, par exemple carottes, poireaux, choux, champignons, courge et oignons, servent de base à des soupes, woks et gratins. Côté fruits, pommes, bananes, poires, clémentines et kiwis s’alignent bien sur la semaine, entre goûters et desserts rapides. Pour les protéines, un plateau d’œufs, un kilo de lentilles, autour de 800 g de blancs de poulet et un bloc de tofu couvrent les repas sans forcer sur la viande.
On complète avec trois féculents polyvalents comme riz, pâtes complètes et pommes de terre. Deux condiments sobres, par exemple huile de colza et vinaigre de cidre, suffisent pour des sauces maison. Et un seul plaisir, au choix, comme une tablette de chocolat noir ou un fromage affiné partagé le week-end. Astuce budget toute simple: on cuisine en double et on congèle par portions pour éviter les achats de dépannage.
Au fil des jours, les restes se transforment en nouvelles assiettes. Les légumes rôtis glissent dans une tarte salée, le riz devient bol complet avec œufs et crudités, les lentilles s’adaptent en croquettes. En procédant ainsi, on maintient une vraie diversité tout en restant dans le cadre chiffré. Et surtout, on garde la main sur le prix au kilo, plus parlant que les lots tape-à-l’œil.
Les pièges en magasin qui font déraper la facture
- Promos XXL qui incitent à surstocker le frais
- Produits ultra-transformés vendus comme pratiques mais chers à la portion
- Aller faire les courses le ventre vide et succomber aux snacks
- Oublier l’étagère anti-gaspi aux fortes remises
- Multiplier les condiments quand deux références suffisent
Pour tenir sur la durée, on s’organise dès la maison. Un inventaire rapide du placard et du congélateur évite les doublons. On écrit la liste 6-1, puis on suit le parcours des rayons sans détour inutile. On privilégie la saison, le vrac, les MDD et les formats familiaux que l’on portionne au retour. Les surgelés et les conserves assurent la continuité sans surcoûts de dernière minute.
Enfin, on se garde deux recettes piliers au milieu de semaine pour déjouer l’envie de livraison. Une base de céréales cuite d’avance, quelques légumes déjà détaillés et une sauce maison accélèrent tout. En procédant ainsi, on pilote les menus, on s’autorise un plaisir sans déborder, et on laisse la 6-1 faire son effet sur le ticket. L’objectif reste clair et atteignable pour novembre 2025.