Ni maquereau ni sardine : ce poisson en conserve est le n°1 pour la santé, selon ce gastroentérologue

Pas de maquereau ni de sardine. Sur l’étagère des conserves, un outsider coche toutes les cases santé. Selon le gastroentérologue Dr William Berrebi, l’anchois en conserve s’impose comme le meilleur choix pour enrichir facilement ses apports, sans compliquer la cuisine.
Ce petit poisson méditerranéen cumule les atouts. Avec seulement 50 g, vous couvrez 100 % de vos besoins quotidiens en oméga 3, et 100 g apportent environ 23 g de protéines et 4,6 mg de fer, utiles quand on avance en âge après 50 ans. Il se garde longtemps et se cuisine en un clin d’œil, dans des salades, des pâtes ou sur une tartine. Pourquoi l’anchois passe devant la sardine et le maquereau, et comment l’adopter sans trop de sel ?
L’anchois en conserve s’impose comme le meilleur choix santé
Et pourtant. Souvent cantonné au rôle d’assaisonnement, l’anchois a la densité nutritionnelle d’un grand. Riche en acides gras essentiels et en protéines, il conserve ses bénéfices en version boîte et s’invite partout, des salades aux sauces minute. "Trop souvent réduit à un simple condiment, il est pourtant un excellent choix nutritionnel, à la fois sain, pratique et accessible", indique le médecin relayé par Marmiton. Un détail qui change tout pour un aliment aussi facile à stocker.
Côté profil, l’anchois rivalise avec la viande rouge sur l’apport protéique, tout en étant plus digeste. Sa richesse en fer contribue à prévenir l’anémie, un sujet qui préoccupe davantage avec l’âge. Le Dr William Berrebi rappelle qu’une petite portion suffit à couvrir les besoins en oméga 3, de quoi soutenir le cœur et le cerveau au quotidien. Plus léger que le maquereau ou le saumon, il offre une alternative pratique et économique sans sacrifier la qualité nutritionnelle. Quant au thon, sa teneur en mercure suscite parfois la prudence.
Le Dr William Berrebi détaille ses atouts et pointe le sel
Un point de vigilance tout de même. Les anchois en boîte sont souvent bien salés. Le bon réflexe consiste à rincer les filets et à choisir des versions au naturel ou à faible teneur en sel. Pour les personnes souffrant d’hypertension, d’insuffisance cardiaque ou rénale, mieux vaut rester mesuré. L’idée n’est pas d’en abuser, mais de l’utiliser comme un ingrédient malin, qui relève un plat tout en apportant ses bons nutriments.
A quelle fréquence en manger ? L’ANSES recommande 140 g de poisson maigre et 160 g de poisson gras par semaine. L’anchois trouve alors vite sa place : une puttanesca express, une tapenade maison, une salade niçoise ou César, des crostini au citron et à l’huile d’olive. Et là, c’est simple, une petite boîte suffit à rehausser un repas et à faire le plein de bienfaits, sans perdre une minute.