Voici le démaquillant au riz en 3 gestes, un lait maison de 150 ml qui chouchoute les peaux sensibles et remplace des flacons plastiques en automne 2025

Mis à jour le 5 novembre 2025

Dans les salles de bain, un ingrédient du placard s’invite et promet une routine plus douce, plus courte, et plus responsable.

Entre la fraîcheur qui s’installe et l’air plus sec, beaucoup cherchent en 2025 une routine beauté qui réconforte la peau sans l’alourdir ni remplir la poubelle. Et si la solution se cachait dans un simple bol de riz, cuisiné comme à la maison, puis détourné en geste de soin malin et sensoriel ? Longtemps cantonné à nos menus, ce grain blanc refait surface côté beauté avec une promesse simple: efficacité, simplicité, sobriété.

Le principe séduit parce qu’il réunit tout ce que l’on attend d’un soin aujourd’hui: peu d’ingrédients, des contenants réutilisables, un résultat net et une peau qui ne tiraille plus. Et puis, c’est facile à faire, rapide à utiliser, presque ludique. La curiosité grimpe.

Riz et peau sensible: ce film protecteur naturel que votre épiderme attendait

À l’automne, le visage réagit vite: rougeurs, petites sécheresses, teint plus plat. Le riz coche les bonnes cases, discrètement mais sûrement. Il concentre des vitamines B et de l’amidon qui aident la peau à mieux retenir l’eau tout en lissant le relief.

Concrètement, appliqué en lait, il dépose un film protecteur léger à la surface de l’épiderme. Ce voile limite l’évaporation, apaise les zones sensibilisées et redonne de la souplesse. Le tout sans parfum superflu ni actifs agressifs. Et pourtant, le confort est immédiat: on sent la peau plus calme, moins échauffée par les écarts de température.

Dans le contexte français, où l’on guette des routines simples et fiables, ce geste coche aussi la case écologie. On garde une jolie bouteille en verre, on fabrique à la demande, on évite les doublons sur l’étagère. Sobre, mais pas triste.

La recette maison en 3 gestes: des ingrédients simples et une texture qui change tout

L’idée tient en trois temps. D’abord, une courte cuisson pour libérer les bienfaits du riz. Ensuite, un filtrage précis. Enfin, une touche d’huile pour nourrir et assouplir. On passe à la pratique avec un flacon d’environ 150 ml.

  • 50 g de riz blanc (bio si possible), 350 ml d’eau minérale, 2 cuillères à soupe d’huile vierge (jojoba, amande douce ou tournesol)

Faites bouillir le riz dans l’eau une quinzaine de minutes, jusqu’à ce que l’eau devienne bien laiteuse et que les grains soient tendres. Filtrez ensuite soigneusement pour récupérer uniquement l’eau de riz. Petite astuce: mixez-la encore tiède pour émulsionner l’amidon, puis ajoutez l’huile choisie en filet pour obtenir une texture veloutée. Vous pouvez laissez reposer une minute, la crème se stabilise vite.

Côté huiles, on privilégie des références non comédogènes et très fluides. L’huile de jojoba équilibre sans graisser, l’amande douce apporte du confort, le tournesol reste ultra facile à trouver. On secoue, on sent: la texture doit rester souple, ni trop épaisse ni aqueuse. Et c’est prêt.

Zéro plastique et plaisir d’usage: comment l’adopter au quotidien sans se compliquer

Le soir, déposez un peu de démaquillant au riz sur un coton lavable, massez en mouvements circulaires, rincez à l’eau tiède. Le maquillage se dissout, le teint retrouve de la douceur, sans film gras. Sauf que la vraie différence se sent au toucher: une texture lactée, apaisante, qui laisse la peau souple et nette.

Ce format se glisse très bien dans une routine courte: un nettoyage, votre lait de riz, puis votre soin habituel. Pour le conserver, visez le réfrigérateur et utilisez-le dans les 5 à 7 jours. Cette préparation fraîche s’inscrit dans une logique zéro déchet toute simple: on fabrique la juste quantité, on réemploie ses flacons, on évite les étagères qui débordent.

Les retours d’usage mettent en avant une peau plus confortable et des rougeurs moins visibles au réveil. L’air de rien, ce geste replace l’essentiel au centre: peu d’ingrédients, une fabrication claire, et une efficacité lisible dès les premières utilisations. On y revient facilement, parce que c’est tout bête et que ça marche.

Dernier détail pratique: choisissez un flacon à large goulot pour verser sans perte et nettoyer facilement entre deux préparations. On peut aussi fractionner la fabrication en petits volumes, histoire d’avoir toujours un lait frais sous la main. Question de rythme, question d’envie.