Voici Monastir, la ville tunisienne où une petite retraite change tout fin 2025 pour tant de Français
Mis à jour le 10 novembre 2025Soleil, dépenses légères et vols proches de Paris. Une destination attire les petites retraites françaises sans faire de compromis.
Entre inflation persistante, loyers élevés et factures qui s’empilent, beaucoup de Français à la retraite cherchent un quotidien plus doux. À deux heures de Paris, Monastir, sur la côte est de la Tunisie, s’impose en cette fin 2025 comme un choix concret, loin des effets de mode, pour reprendre la main sur son budget sans sacrifier le confort.
La promesse séduit par sa simplicité: climat marin, services accessibles, formalités en français et vie sociale active. Ce n’est pas un eldorado, mais une ville à taille humaine où une petite retraite permet de respirer. Et cela change tout.
Ce qui attire vraiment les retraités français à Monastir
Le cadre de vie constitue le premier déclic. Bordée par la Méditerranée, Monastir profite d’un ensoleillement généreux, souvent annoncé autour de 300 jours par an. Le bord de mer, la marina, la médina et les marchés rythment des journées simples mais bien remplies. Et on reste proche: en environ deux heures d’avion, on retrouve enfants et petits-enfants.
La ville garde son identité tout en multipliant les repères pratiques pour des résidents venus de l’Hexagone. Beaucoup d’habitants parlent français, les commerces sont habitués aux usages européens et les démarches s’en trouvent facilitées. Ce détail compte lorsque l’on installe une nouvelle routine.
Autre point clé, la sociabilité. Des associations et groupes francophones organisent sorties, repas, ateliers, cours de cuisine ou balades culturelles vers Sousse, Mahdia ou Kairouan. On s’intègre sans se perdre, loin du cliché d’une retraite isolée à l’étranger.
Le coût de la vie qui change tout pour une petite retraite
Les chiffres avancés par les expatriés restent remarquables et, surtout, cohérents d’une saison à l’autre. Un appartement moderne près de la mer se loue couramment entre 150 et 300 € par mois. Un repas au restaurant tourne autour de 5 à 10 €, quand un panier de courses hebdomadaire se stabilise proche de 30 €. Le message est clair : à budget égal, le quotidien pèse beaucoup moins ici.
Plusieurs postes de dépense illustrent ce différentiel au quotidien:
- Loyer pour un deux-pièces climatisé, balcon compris, entre 150 et 300 € mensuels
- Consultation médicale privée entre 15 et 25 €
- Sortie au restaurant avec plat et boisson autour de 7 à 10 €
Résultat, vivre avec 1 000 € par mois à Monastir équivaut, selon les comparaisons partagées sur place, à un niveau de vie proche de 3 000 € en France. On garde un coussin pour les loisirs, les transports, les invitations et de petits voyages intérieurs. Ce qui, en métropole, se négocie au centime près, devient gérable sans angoisse. Et oui, parfois, ça a couté moins cher que prévu.
La fiscalité tunisienne et l’abattement qui fait la différence
Au-delà des prix, la fiscalité joue un rôle déterminant. Grâce à la convention fiscale franco-tunisienne, les pensions transférées en Tunisie bénéficient d’un abattement de 80 %. Concrètement, seule une part minoritaire reste imposée localement, ce qui allège sensiblement la note en fin d’année.
Pour des ménages aux revenus fixes, cet avantage crée un effet levier: il libère du pouvoir d’achat pour la santé, les sorties, les visites en France ou un meilleur logement. Ce cadre fiscal incite à poser ses valises à l’année, ou à s’installer une grande partie de l’hiver, quand la facture énergétique grimpe en métropole.
Beaucoup optent pour un transfert bancaire régulier, simple à mettre en place, qui sécurise les dépenses mensuelles. La proximité culturelle et linguistique rend ces choix plus sereins qu’ailleurs, et limite les incompréhensions administratives.
Santé, sécurité et quotidien, ce que les Français y trouvent
La question de la santé revient en priorité chez les seniors. Monastir dispose de cliniques privées récentes, d’équipes francophones et de tarifs annoncés environ quatre fois inférieurs à ceux pratiqués en France pour des actes comparables. Beaucoup programment sur place des bilans, de la dentisterie ou de la rééducation, avec des délais courts.
Le sentiment de sécurité ressort aussi dans les retours d’expérience. La ville reste calme, entretenue, avec une présence policière discrète et rassurante. Cette atmosphère, couplée à des usages proches des nôtres, évite la sensation d’étrangeté que l’on redoute parfois en changeant de pays.
Au quotidien, on circule facilement en taxi ou en bus, on marche beaucoup, on prend le temps de vivre. Les vols directs entre Paris et Monastir facilitent les allers-retours pour les fêtes ou un anniversaire. Pour qui veut mixer bord de mer et liens familiaux, l’équation fonctionne. Et si le cœur penche pour la thalassothérapie, la balnéo ou un simple bain sur la plage en plein hiver, tout est à portée de main.
Reste la question clé de 2025: la durée d’installation. Certains testent quelques mois avant de s’engager, d’autres franchissent le pas définitivement. Dans les deux cas, le combo coût de la vie, cadre méditerranéen et fiscalité avantageuse constitue l’argument massue qui, pour l’instant, fait pencher la balance vers la côte tunisienne.