Voici pourquoi on a froid chez soi à 20 degrés en hiver 2025, ce paramètre discret chamboule le confort thermique
Thermostat à 20 degrés, mains glacées. La raison n’est pas toujours le chauffage, et ça surprend souvent.
À l’approche des longues soirées de novembre, beaucoup règlent le chauffage autour de 20 °C et s’attendent à une chaleur confortable. Et pourtant, le corps frissonne, les épaules se crispent, les chaussettes ne suffisent pas. La température affichée ne raconte pas toute l’histoire du confort à la maison.
Car une pièce peut sembler tiède au thermomètre et froide au ressenti. Les matériaux, l’air qui circule, l’humidité ou même notre état de forme pèsent dans la balance. La différence se joue dans les détails, et elle se sent tout de suite.
Ce chiffre à 20 degrés qui trompe nos sensations à la maison
Quand le thermostat indique 20 degrés, il mesure surtout l’air ambiant. Or le corps ne perçoit pas que l’air. Il réagit aussi à la température des surfaces autour de lui. Des murs froids, un vitrage qui rayonne du frais, un sol non isolé, et la sensation chute. On parle de moyenne radiative qui tire le ressenti vers le bas.
Le choix des matériaux compte. Des parois massives et froides aspirent la chaleur de notre peau, comme une éponge. On a alors l’impression de ne pas se réchauffer, même en restant près du radiateur. Sauf que la pièce n’a pas réellement changé de température; c’est notre corps qui perd en confort.
Autre élément qui pèse, l’humidité ambiante. Un air trop sec assèche la peau et aggrave le frisson, surtout avec un chauffage électrique intensif. À l’inverse, un air gorgé d’eau refroidit les surfaces et alourdit l’atmosphère. Le curseur doit rester au milieu.
Isolation, fenêtres et sol, le détail méconnu qui refroidit vraiment
Dans bien des appartements et maisons, l’isolation fait la différence. Des murs glacés au toucher signalent une déperdition. La chaleur produite s’échappe et les parois restent froides, ce qui fait baisser le ressenti global. On chauffe plus, on se sent pourtant moins bien.
Les fenêtres jouent un rôle clé. Un simple vitrage ou des joints usés laissent entrer l’air froid et créent des filets d’air qui piquent la nuque. On croit à un caprice du thermostat, alors que le problème vient des interstices. Un rideau épais limite ce flux et coupe l’effet paroi froide.
Le sol, souvent oublié, refroidit l’ensemble. En rez-de-chaussée ou au-dessus d’une cave non chauffée, il absorbe la chaleur de la pièce. Marcher pieds nus accentue la sensation de froid, même si l’air reste à 20 °C. Un tapis dense peut suffire à stabiliser le ressenti. Dans une piece, ça change tout.
Humidité et courants d’air, le réglage fin qui change tout au quotidien
Un taux d’humidité de 40 à 60 % reste la zone de confort. Sous ce seuil, la peau tiraille, on frissonne plus vite. Au-dessus, les surfaces se refroidissent et l’air devient lourd. Un humidificateur en hiver ou, au contraire, un déshumidificateur dans une pièce saturée aide à recadrer l’ambiance.
Les courants d’air font dérailler la sensation. Une micro-fuite au niveau des huisseries suffit à faire baisser la température perçue. Les boudins de bas de porte, un joint neuf, une trappe ajustée, et l’inconfort s’évanouit. C’est simple, mais très efficace au quotidien.
Un œil sur la VMC s’impose aussi. Mal réglée ou encrassée, elle aspire trop d’air chaud et injecte de l’air froid, d’où un ressenti en baisse. L’objectif de ces réglages : améliorer le confort sans pousser les degrés.
Physiologie et habitudes en hiver 2025, pourquoi le corps réclame plus de chaleur
Notre état physique compte. La fatigue et le stress perturbent la régulation interne, on a froid plus vite. Avec l’âge, le métabolisme ralentit, la chaleur corporelle baisse légèrement. Et, en moyenne, les femmes ressentent le froid plus tôt que les hommes, pour des raisons hormonales et de métabolisme.
Le mental joue aussi. Un intérieur perçu comme peu accueillant amplifie la sensation de froid. Une lumière douce, un coin plaid, un tapis moelleux, et le cerveau l’interprète comme plus chaleureux. Le comportement suit: on reste immobile, on frissonne moins, on se sent mieux.
Des gestes simples aident à traverser les nuits fraîches de fin d’année sans monter le thermostat :
- Investir dans des rideaux épais pour limiter l’effet paroi froide devant les fenêtres
- Poser des tapis pour isoler le sol et réchauffer les pieds
- Allumer quelques bougies ou des luminaires doux pour adoucir l’ambiance et gagner un ressenti agréable
- Superposer les vêtements, avec de la laine qui retient la chaleur corporelle
- Optimiser le thermostat et purger les radiateurs pour chauffer selon l’occupation des pièces
Au final, la bonne température ne se résume pas à un chiffre. C’est un équilibre entre air, surfaces, circulation et habitudes de vie. Quand ces paramètres s’alignent, 20 °C redeviennent vraiment confortables.